Le Tournoi Orange Alouette toujours aussi populaire

Par Sylvain Turcotte 8:27 AM - 2 mai 2024
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La relève, celle du mini-volley, contribue à la popularité du Tournoi de volleyball Orange Alouette. Photo JB Film

La 43e édition du fort populaire Tournoi de volleyball Orange Alouette prend son envol sur l’heure du souper en ce jeudi 2 mai. L’histoire se répète, mais il s’agit d’une édition record pour l’organisation.

L’engouement pour le plus gros tournoi de volleyball récréatif au Québec ne s’estompe vraiment pas. La 43e édition accueille 387 équipes du volet régulier, huit de plus que sa meilleure marque (datant de 2023). Une trentaine ont dû être refusées.

Pour le mini-volley (4e à 6e année du primaire), encore là, on parle d’une hausse d’inscriptions avec 71 équipes (ancien record : 65 en 2018).  

« Ça n’a jamais explosé autant », de dire le président du Tournoi Orange Alouette, Jeannot Vich.

Le plafond de l’organisation, c’est celui de l’acceptation du nombre d’équipes.

« Les plateaux qu’on a nous limitent dans la progression. Il manque de plateau pour augmenter encore », renchérit M. Vich. Il parle aussi de la capacité d’accueil au party, mais il voit des solutions si le comité a plus de terrains à sa disposition.

« Mais on ne peut pas passer de 450 équipes à 550 en un an. »

Mini-volley

Autant Jeannot Vich que Brian Traverse, qui coordonne le volet mini-volley, se réjouissent de l’engouement de la relève.

C’est 71 équipes du primaire, de quatorze écoles différentes (Sept-Îles, Uashat mak Mani-utenam, Port-Cartier et Mingan), qui occuperont le gymnase de l’école Jean-du-Nord, jeudi, de 17h à 20h.

« C’est merveilleux pour la relève, et de voir autant de jeunes s’intéresser au volley », souligne M. Vich. Cette participation peut leur donner le goût de s’investir dans ce sport rendu au secondaire.

Il explique aussi cet engouement par les parents qui jouent. « Les enfants sont attirés vers le tournoi. C’est un sport collectif et social, à la portée de tout le monde », dit-il.

Le nombre d’équipes de mini-volley pour 2024 est au-delà des espérances du coordonnateur de ce volet. « C’est fou », mentionne Brian Traverse. « Les profs d’édu savent comment c’est important le développement de la jeunesse. »

Les jeunes du primaire auront la chance de jouer devant des estrades remplies à craquer avec les parents, les arrières-parents, les oncles, les tantes. 

Il parle aussi de l’effet du Tournoi Orange et des jeunes enseignantes et enseignants qui sont aussi passé par le volley et le mini-volley. « Ils transfèrent leur passion. »

Parmi les 71 équipes du mini-volley, l’école Gamache affiche la plus imposante délégation avec 21 formations, trois de plus que l’an dernier.

Enseignante en éducation physique, Sara Gagnon-Chénier souligne d’emblée qu’elle a la plus grosse école primaire de Sept-Îles. Il reste que 60% des jeunes de la 4e à la 6e année seront de la partie.

« Il y a un effet d’entraînement. Les jeunes s’entraînent depuis janvier, et même un groupe de filles depuis novembre. C’est le seul tournoi scolaire auquel ils peuvent participer. C’est le plaisir de jouer, il n’y a pas de finale, pas de gagnant à la fin », indique-t-elle.

Ce que souhaite Mme Gagnon-Chénier, c’est d’amener les jeunes à bouger.

« Certains pognent la piqûre. On fait aussi du volley dans les cours d’édu et beaucoup espèrent jouer au secondaire. Ils auront une bonne base. Ils auront appris les gestes techniques et la perception du ballon dans l’espace. »

L’école Gamache compte aussi sur Marie-Pier Plante comme enseignante en éducation physique. Elle et Sara Gagnon-Chénier sont très impliquées et ça se transpose chez les élèves.

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